Chanteloup

Matthieu Dejean

Disponible chez Librairie DROZ

Dès 2013, la FPJF a financé la réalisation de recherches en archives par des chartistes afin d’identifier le contexte de la réalisation du jardin. Par ailleurs la FPJF a financé les commandes de copies de nombreux manuscrits à l’étranger (Allemagne, Italie, Pologne, Autriche) qui évoquent le jardin. Ainsi il est aujourd’hui possible de mieux cerner son influence et sa postérité. Le poème Cantilipum, qui décrit le jardin, fait l’objet d’un séminaire conclusif à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes.

Ouvrage consacré à ce jardin de la région parisienne. Il s’agit d’un jardin topiaire d’une rareté reconnue par tous les voyageurs de l’époque. Il n’a existé que durant 40 ans, d’Henri II à Henri IV, et a totalement disparu sous Richelieu.

Le jardin du château de Chanteloup (Saint-Germain-lès-Arpajon), propriété des Villeroy-Neufville, fut une des merveilles de la Renaissance française, qui pouvait rivaliser avec les grands jardins italiens du temps. Perrine Galand-Willemen et Matthieu Dejean font revivre cette exceptionnelle création artistique dans son contexte historique et intellectuel. Les auteurs ont travaillé à partir de plusieurs guides de voyages et d’un long poème latin intitulé Cantilupum (Paris, 1587 ; 1588), qui décrit les méandres du jardin. Cantilupum fut écrit par Madeleine de L’Aubespine-Villeroy (1546-1596), épouse du secrétaire d’Etat Nicolas IV de Neufville-Villeroy, dame d’honneur de Catherine de Médicis, femme de lettres que Ronsard considérait comme sa « fille spirituelle ». Le jardin de Chanteloup abritait un ensemble extraordinaire de topiaires (arbustes sculptés), d’automates, de statues, de maquettes et de fontaines, qui reconstituait la civilisation antique et offrait un parcours initiatique, sto¯co-chrétien, au promeneur.

Texte disponible en accès libre.